Avocat

"avocat" et "avocat général" en droit français

1/ L’avocat est un auxiliaire de justice chargé de l’assistance et de la représentation des parties (conseil, plaidoirie) devant les tribunaux. Les avocats se réunissent, au niveau de chaque tribunal (le barreau), au sein d’un ordre qui règle leur discipline et assure leur formation, tout en affirmant leur indépendance à l’égard de la magistrature.

Participant activement aux débats qui agitent le XVIIIe siècle, nombre d’avocats adhèrent et participent à la Révolution, bien que leur ordre ait été supprimé le 2 septembre 1790. Ce sont désormais les avoués, auxiliaires de justice mandataires d’une partie, et les défenseurs officieux, qui exercent leurs fonctions sous le nom de « conseil ». Bientôt, seuls les avocats qui bénéficient d’un certificat de civisme poursuivront malgré tout leurs activités devant les tribunaux révolutionnaires.

L’ordre des avocats est rétabli le 14 décembre 1810. La profession, de par son rôle de défense des libertés, participe activement à la vie politique aux 19e et 20e siècle, mais reste longtemps à l’écart de la vie économique. Depuis la fin du 20e siècle, cette réticence s’estompe avec la spécialisation de la profession et le développement des avocats d’affaires. L’autonomie des barreaux fait place à une organisation nationale, corporative et syndicale. Avec la suppression progressive des avoués à partir de 1971, les avocats ont en charge les actes de procédure comme mandataires des plaideurs (postulation).

2/ L'avocat général
En droit français contemporain, l'avocat général est un magistrat du parquet (comme le procureur général, le procureur de la République ou le substitut du procureur). Il représente le ministère public devant la Cour de cassation, les cours d'appel et les cours d'assises.