Les relevés utilisés pour constituer cette série sont d'origine variable.

De 1831 à 1843, il s'agit de la reprise pure et simple des prévenus jugés par les tribunaux correctionnels en état de liberté provisoire sous caution (Cf. PCORLPRO) ce qui se justifie puisque le rapport opère ainsi ensuite.

De 1844 à 1853, le relevé provient du Rapport du Compte général correspondant, dans son paragraphe sur la détention préventive (1844 p. XLIV, 1845 p. XLVI, 1846 p. XXIX, 1847 p. XXXV, 1848 p. XLV, 1849 p. XXXVIII, 1851 p. XXV, 1852 p. XXV, 1853 p. XXIX) ; de 1844 à 1847 ce chiffre correspond à celui des prévenus jugés par les tribunaux correctionnels après avoir été mis en liberté provisoire sous caution.

En 1850, le Rapport du Compte général ne donne pas le chiffre des mises en liberté provisoire. On peut toutefois le reconstituer comme solde des autres modes d'achèvement de la détention énumérés (en incluant les détenus jugés pour délits de presse et délits politiques) et l'on vérifie que la moyenne quinquennale 1846-1850 donné par le Rapport du Compte général de 1850 (p. LXXXIV) correspond bien à ce chiffre.

De 1854 à 1864, le relevé est fait dans le tableau concernant l'activité des juges d'instruction qui donne la ventilation selon les articles du C.I.C..

De 1865 à 1947, le relevé provient du tableau concernant l'achèvement de la détention préventive. Le contenu varie avec les modifications législatives (voir le paragraphe "Généralités" du chapitre sur la mise en liberté provisoire). Jusqu'en 1938 (sauf 1891 et 1937), il y a concordance entre cette série et le total des mises en liberté provisoire (Cf. PLPTOT).

De 1948 à 1951, les valeurs sont manquantes.

De 1952 à 1955, le relevé provient du tableau concernant l'instruction puis à nouveau, en 1956, du tableau sur l'achèvement de la détention préventive. A partir de ce moment, il n'y a plus concordance avec le total des mises en liberté provisoire, même en ajoutant PDPMAIN qui distingue maintenant les mainlevées de mandat de dépôt. Voir à ce propos PLPTOT.