Saint-Jean en 1887. Il comprend tous les bâtiments publics d'importance (hôpital, pharmacie, mairie, logements des autorités civiles et religieuses, etc.). Bien qu'il dispose à l'origine d'un camp réservé aux relégués (le camp de relégués), ce quartier devient rapidement un lieu réservé au personnel administratif et les condamnés en sont exclus. Peu à peu, tous les bâtiments situés au sein de ce quartier et fréquentés par des relégués, comme leurs cases ou la cantine administrative, sont déplacés hors de ce périmètre afin d'éviter au maximum tout contact avec la population pénale (à l'exception de l'hôpital, qui y demeure). Le jour de leur arrivée à Saint-Jean, les relégués d'un nouveau convoi traversent le quartier officiel pour se rendre ensuite au camp central, la partie du pénitencier qui leur est réservée. Le reste du temps, ils ne s'y rendent qu'en journée, accompagnés d'un surveillant, et seulement pour y travailler.
Le quartier administratif est traversé de tout son long par une allée intitulée "allée de l'hôpital" ou "allée principale". Les bâtiments se répartissent de part et d'autre de cette allée qui débouche sur le fleuve Maroni. Comme tous les bâtiments construits à Saint-Jean, les bâtiments du quartier officiel sont édifiés en hauteur ou en pente, afin de favoriser une meilleure aération et un écoulement des eaux de pluie.