Ancienne élève de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud et de l’IEP de Paris, Mélanie Traversier est agrégée d’histoire et docteur en histoire moderne. Depuis 2011, elle est maîtresse de conférences en histoire moderne à l’université de Lille 3. Ses travaux portent sur l’histoire sociale de la musique à l'époque moderne et sur l'histoire du genre. Elle s’intéresse particulièrement à la circulation des musiciens en Europe et aux singularités des carrières des chanteuses d’opéra et des musiciennes au XVIII^e siècle. Auteure de plusieurs travaux consacrés à l’histoire de l’inscription des lieux de musique dans la ville, elle exerce la fonction de secrétaire générale au sein de la Société Française d'Histoire Urbaine. Elle est également membre du conseil d’administration de l’association Mnémosyne, pour la promotion de l’histoire des femmes et du genre, et a rejoint le Cercle de Recherche Interdisciplinaire sur les Musiciennes (CReIM).

À lire sur Criminocorpus : 

• Les chanteuses à la barre. Rivalités professionnelles et amours scandaleuses des chanteuses d’opéra devant les tribunaux de la Naples des Lumières, Dossier thématique : Musique et Justice, 2014.

Parmi ses publications :

• Aller au théâtre. Pour une histoire diachronique de la circulation autour des théâtres (Antiquité, XVIII^e-XIX^e siècles), dossier de la revue Histoire Urbaine, n° 38, 2013 (direction, en collaboration avec Christophe Loir).
• Les castrats au péril des Lumières : paradoxes d'une masculinité mutilée, in Anne-Marie Sohn (dir.), Une Histoire sans les hommes est-elle possible ? Histoire des masculinités, Actes du colloque organisé à l’École Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines, Lyon, 18-20 juin 2008, Lyon, ENS Éditions,  2013, p. 135-145.
• Le chant de la Sirène. Politique de grandeur et circulation des musiciens, dans Camillo Faverzani (éd./cur.), PART[h]Enope. Naples et les arts / Napoli e le arti, /Bern, Peter Lang, 2013, p. 51-69.
• Grétry en Italie, dans Bruno Demoulin, Françoise Tilkin (dir.), Grétry, un musicien international dans l’Europe des Lumières, Université de Liège, Centre de Musique Baroque de Versailles, Art and Facts, 32/2013, p. 129-137.
• Ma Vie. Mémoires de Vittorio Alfieri, Édition présentée et annotée par Mélanie Traversier, Paris, Mercure de France, 2012 (Le Temps retrouvé).
• « Chronique d’un royal ennui. Le journal de Marie-Caroline de Naples », dans Michel Cassan (dir.), Ecritures de familles, écritures de soi (France-Italie, XVI^e-XIX^e siècles), Limoges, PULIM, 2011, p. 127-153.
• L’Amadis de Gaule de Johann Christian Bach, un pari perdu ?, dans Jean Duron (dir.), Amadis de Gaule, Wavre, Centre de Musique Baroque de Versailles / Mardaga, 2011, p. 87-107.
• Gouverner l'Opéra. Une histoire politique de la musique à Naples, 1737-1815, Rome, École française de Rome, 2009 (Collection de l'École française de Rome, 424).
• Venise, Naples, Milan. Trois capitales pour l’Opéra italien, 1637-1815, dans Christophe Charle (dir.), Le temps des capitales culturelles en Europe XVII^e-XX^e siècle, Seyssel, Champ Vallon, 2009, p. 209-240.
• Les quartiers artistiques en Europe (XV^e-XIX^e siècles), dossier de la revue Histoire Urbaine, n°26, 2009 (direction).
• Mélodies urbaines. La musique dans les villes d'Europe (XVI^e-XIX^e siècles), Paris, Presses de l'Université Paris-Sorbonne, 2008 (coll. Musiques) (direction, en collaboration avec Laure Gauthier).

Plus d’informations : http://irhis.recherche.univ-lille3.fr/5Traversier.html