Cette exposition a été présentée à la Tour Jean sans Peur du 8 mai 2019 au 5 janvier 2020.
Les sources judiciaires de la fin du Moyen Âge permettent d’exhumer nombre de cas criminels qui battent en brèche l’image trop souvent violente et expéditive attribuée à la justice médiévale. Surtout ces sources permettent d’établir une hiérarchie des crimes, différente de notre justice actuelle, où la renommée (la fama) tient une place importante, quelle que soit l’origine sociale des individus, si bien que l’homicide pour l’honneur est souvent excusable. Elles rendent compte également de la domination croissante du pouvoir royal sur les autres formes de justice par le biais des tribunaux royaux et de la grâce royale. Présentée en quatre grandes parties (Répertoire des crimes ; Justices en concurrence ; Comment juge-t-on ? ; Crimes et châtiments), ponctuée de nombreuses sources tant iconographiques qu’écrites, l’exposition dresse un portrait étonnant de la société médiévale où juges et justiciables usent de compromis et où la population prend une part active au sort réservé au condamné.
Exposition réalisée dans le cadre des 20 ans d’ouverture de la tour Jean sans Peur au public et des 600 ans de l’assassinat de Jean sans Peur

Commissaire de l’exposition
Claude Gauvard
Professeur émérite d’histoire médiévale
Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Contributions
Pour les prisons médiévales
Julie Claustre, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Pour la recherche iconographique
Danièle Alexandre-Bidon, EHESS
Agnès Lavoye, Tour Jean sans Peur
Coordination
Rémi Rivière, Tour Jean sans Peur
Agnès Lavoye, Tour Jean sans Peur
Conception et réalisation graphiques
J.-J. Guillon, c-visuel
Impression
Objectif numérique

Tour Jean sans Peur
20, rue Étienne Marcel, 75002, Paris
contact@tourjeansanspeur.com
https://tourjeansanspeursite.wordpress.com/

Édition en ligne : Delphine Usal, chargée d’édition au Centre pour les humanités numériques et l’histoire de la justice (CLAMOR, UMS CNRS 3726)

Assemblage : Jean-Lucien Sanchez, chargé d’études en histoire au Laboratoire de recherche et d’innovation de la Direction de l’administration pénitentiaire (ministère de la Justice).