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Chapitre II

Des délits et des quasi-délits

Texte du Jan. 1, 1835, valide depuis le Jan. 1, 1835

Version en vigueur au Jan. 1, 1835

Article 1382

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Texte du Jan. 1, 1835, en application depuis le Jan. 1, 1835

Tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer.

Article 1383

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Texte du Jan. 1, 1835, en application du Jan. 1, 1835 au Jan. 1, 1878

Chacun est responsable du dommage qu’il a causé non-seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence.

Article 1384

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Texte du Jan. 1, 1835, en application du Jan. 1, 1835 au Jan. 1, 1878

On est responsable non-seulement du dommage que l’on cause par son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l’on a sous sa garde.

Le père, et la mère après le décès du mari, sont responsables du dommage causé par leurs enfants mineurs habitant avec eux;

Les maîtres et les commettants, du dommage causé par leurs domestiques et préposés dans les fonctions auxquelles ils les ont employés;

Les instituteurs et les artisans, du dommage causé par leurs élèves et apprentis pendant le temps qu’ils sont sous leur surveillance.

La responsabilité ci-dessus a lieu, à moins que les père et mère, instituteurs et artisans ne prouvent qu’ils n’ont pu empêcher le fait qui donne lieu à cette responsabilité.

Article 1385

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Texte du Jan. 1, 1835, en application depuis le Jan. 1, 1835

Le propriétaire d’un animal, ou celui qui s’en sert, pendant qu’il est à son usage, est responsable du dommage que l’animal a causé, soit que l’animal fût sous sa garde, soit qu’il fût égaré ou échappé.

Article 1386

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Texte du Jan. 1, 1835, en application depuis le Jan. 1, 1835

Le propriétaire d’un bâtiment est responsable du dommage causé par sa ruine, lorsqu’elle est arrivée par une suite du défaut d’entretien ou par le vice de sa construction.