Landmarks / Code civil / Livre premier / Titre VI /

Chapitre III

Des effets du divorce

Texte du July 27, 1884, valide du July 29, 1884 au July 11, 1975

Version en vigueur au April 18, 1957

Article 295

  • Article
  • Textes sources
  • Mots-clés
Texte du Jan. 4, 1930, en application depuis le Jan. 7, 1930

Au cas de réunion d’époux divorcés une nouvelle célébration du mariage sera nécessaire.

Article 296

  • Article
  • Textes sources
  • Mots-clés
Texte du Feb. 4, 1928, en application du Feb. 7, 1928 au Aug. 23, 1958

La femme divorcée pourra se remarier aussitôt après la transcription du jugement ou de l’arrêt ayant prononcé le divorce, si toutefois, il s’est écoulé trois cents jours depuis qu’est intervenue, dans l’instance qui aura abouti au divorce, l’ordonnance prévue à l’article 236 du présent Code.

Ce délai prend fin en cas d’accouchement survenu depuis la transcription du jugement ou de l’arrêt ayant prononcé le divorce.

Si le mari meurt avant que le divorce ait été prononcé ou avant que le jugement ou l’arrêt prononçant le divorce soit devenu définitif, la veuve pourra se remarier dès qu’il se sera écoulé trois cents jours depuis qu’est intervenue l’ordonnance visée à l’alinéa 1er du présent article.

Article 297

  • Article
  • Textes sources
  • Mots-clés
Texte du July 13, 1907, en application du July 16, 1907 au Aug. 23, 1958

Lorsque le jugement de séparation de corps aura été converti en jugement de divorce, conformément à l’article 310 du Code civil, la femme divorcée pourra contracter un nouveau mariage aussitôt après la transcription de la décision de conversion.

Article 299

  • Article
  • Textes sources
  • Mots-clés
Texte du Feb. 6, 1893, en application depuis le Feb. 8, 1893

L’époux contre lequel le divorce aura été prononcé perdra tous les avantages que l’autre époux lui avait faits, soit par contrat de mariage, soit depuis le mariage.

Par l’effet du divorce, chacun des époux reprend l’usage de son nom.

Article 300

  • Article
  • Textes sources
  • Mots-clés
Texte du July 27, 1884, en application depuis le July 29, 1884

L’époux qui aura obtenu le divorce, conservera les avantages à lui faits par l’autre époux, encore qu’ils aient été stipulés réciproques et que la réciprocité n’ait pas lieu.

Article 301

  • Article
  • Textes sources
  • Mots-clés
Texte du April 2, 1941, en application depuis le April 13, 1941

Si les époux ne s’étaient fait aucun avantage, ou si ceux stipulés ne paraissaient pas suffisants pour assurer la subsistance de l’époux qui a obtenu le divorce, le tribunal pourra lui accorder, sur les biens de l’autre époux, une pension alimentaire, qui ne pourra excéder le tiers des revenus de cet autre époux. Cette pension sera révocable dans le cas où elle cesserait d’être nécessaire.

Indépendamment de toutes autres réparations dues par l’époux contre lequel le divorce a été prononcé, les juges pourront allouer au conjoint qui a obtenu le divorce des dommages-intérêts pour le préjudice matériel ou moral à lui causé par la dissolution du mariage.

Article 302

  • Article
  • Textes sources
  • Mots-clés
Texte du April 12, 1945, en application depuis le April 13, 1945

Les enfants seront confiés à l’époux qui a obtenu le divorce, à moins que le tribunal, sur la demande de la famille, ou du ministère public et au vu des renseignements recueillis en application de l’article 238 (alinéa 3) n’ordonne, pour le plus grand avantage des enfants, que tous ou quelques-uns d’eux seront confiés aux soins, soit de l’autre époux, soit d’une tierce personne.

Article 303

  • Article
  • Textes sources
  • Mots-clés
Texte du July 27, 1884, en application depuis le July 29, 1884

Quelle que soit la personne à laquelle les enfants seront confiés, les père et mère conserveront respectivement le droit de surveiller l’entretien et l’éducation de leurs enfants, et seront tenus d’y contribuer à proportion de leurs facultés.

Article 304

  • Article
  • Textes sources
  • Mots-clés
Texte du July 27, 1884, en application depuis le July 29, 1884

La dissolution du mariage par le divorce admis en justice, ne privera les enfants nés de ce mariage, d’aucun des avantages qui leur étaient assurés par les lois, ou par les conventions matrimoniales de leurs père et mère; mais il n’y aura d’ouverture aux droits des enfants que de la même manière et dans les mêmes circonstances où ils se seraient ouverts s’il n’y avait pas eu de divorce.