Clarisse Enjalran, épouse Manzon, est la fille du président de la cour prévôtale. À la suite de confidences faite à un officier (Clémendot), elle laisse entendre qu’elle était par hasard dans la cuisine des Bancal le soir du 19 mars. La justice compte sur son témoignage pour confondre les inculpés.
Bernard Charles Bastide-Gramont est un propriétaire terrien aisé qui vit à Gros près de Rodez, d’où il gère ses domaines agricoles. C’est l’ami intime de Fualdès. Il sera néanmoins désigné comme le chef du complot sans véritable raison. Bastide sera guillotiné à Albi en 1818.
Issu d’un milieu aisé, Jean-Joseph Jausion exerce à Rodez l’activité lucrative d’agent de change. Comme Bastide dont il est le beau-frère, c’est un ami de Fualdès. Le lendemain du meurtre, il force le secrétaire de Fualdès. Accusé d’avoir volé de l’argent, Jausion subira le même sort que Bastide.
Collard ancien soldat du train des armées napoléoniennes en Espagne est originaire du nord de la France. Il vit en concubinage avec Anne Benoît et loge dans une chambre située à l’arrière de la maison Bancal. Bousquier le dénonce comme un des complices ayant aidé à transporter le corps de Fualdès. Il sera guillotiné à Albi.
Joseph Bach originaire du Sud Aveyron exerçait officiellement l’activité de roulier, en fait de contrebandier. Selon ses aveux, il propose à Bousquier de l’aider à transporter une balle de tabac de contrebande se trouvant chez Bancal. Celle-ci s’avère être le corps de Fualdès qu’il aide à descendre à l’Aveyron.
Déchu socialement, Bousquier, ancien percepteur des contributions, travaille aux haras comme portefaix. Il est le premier des accusés à avouer. Il révèle à la justice le nom des participants et le trajet emprunté pour descendre le corps. Il aura la peine la plus légère.