La présentation du tableau, quant à cette rubrique, a varié selon les périodes :

• de 1831 à 1837. il y a une colonne unique intitulée "peines correctionnelles". De 1832 à 1835, nous n'avons pas tenu compte des "individus placés sous la surveillance de la haute police sans autre peine (art. 100 du C.P.)", bien que la colonne correspondante apparaisse du côté des condamnés. Il s'agit de personnes accusées de crimes politiques (cf. PACQUIT) ;
• de 1838 à 1932, la rubrique éclate en deux colonnes intitulées "emprisonnement supérieur à 1 an" et "emprisonnement de 1 an ou moins ou amende", que l'on a additionnées ;
• de 1933 à 1952, on a de nouveau une colonne unique "peines correctionnelles" ;
• de 1953 à 1971, la colonne s'intitule désormais "autres peines", sauf en 1956 où on a additionné les deux rubriques "autres peines" et "non mentionnées" ;
• de 1952 à 1975, on a totalisé les trois rubriques intitulées "emprisonnement", "amende" et "peines non mentionnées".
• à partir de 1976, on a additionné les trois rubriques concernant l'emprisonnement.

Sont comptés dans cette rubrique les individus mineurs âgés de plus de 13 ans (ou mineurs de plus de 16 ans mais ayant bénéficié de circonstances atténuantes) condamnés dans le cas prévu par l'article 67 du C.P. Par ailleurs, nous avons ajouté dans cette série les mineurs "avant agi sans discernement envoyés en colonie pénitentiaire" (PMAISONA).

En 1861, nous avons soustrait un "condamné à 3 ans de suspension de fonctions publiques (art. 374 et 682 du C.P. sarde de 1859)". Le chiffre saisi diffère donc de celui donné par le Compte général.

En 1956 et de 1972 à 1978, des peines non mentionnées sont incluses dans cette série (cf. PCONDASS).