Pierre Raboud est docteur ès Sciences politiques. Sa thèse Fun et mégaphones : les scènes punks entre marginalité et politisation. Suisse, France, RFA et RDA (1977-1982) aborde l’émergence du mouvement punk dans une perspective comparative. Elle a été soutenue en janvier 2017 à l’Université de Lausanne (Suisse). Il est actuellement postdoctorant au sein de l’équipe scientifique du projet PIND [Punk is not dead. Pour une histoire de la scène punk en France (1976-2016) (université de Tours), avec le soutien de l’ANR (N° ANR-16-CE27-0010-01). Ses recherches, qui s’inscrivent à la fois dans une perspective historique et d’étude politique, portent plus largement sur les musiques populaires, notamment les liens entre mainstream et cultures populaires. Il a notamment publié « L’émergence du punk en France : entre dandys et autonomes (1976-1981) » (Volume !, 2016), « Le populaire est-il soluble dans les industries culturelles ? Courants dominants et contraires des cultures populaires » (avec Keivan Djavadzadeh, Raisons politiques, 2016) et « “Schwiiz brännt”. Achtziger Jugendunruhen et scènes punks suisses : entre reprise, immersion et détachement » (Revue suisse d’histoire, 2014).
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