Après la Révolution, la prison du château est tellement dégradée qu'il est facile de s'en évader. De nombreuses réparations sont effectuées suite à des tentatives d'évasion et à des évasions réussies.

Face à l'insécurité de la prison et aux difficultés de surveillance des détenus en raison d'un manque de personnel, une commission de surveillance composée de membres nommés par le ministre de l'Intérieur est mise en place à la suite des recommandations du préfet pour améliorer la sécurité du lieu.

Des rapports d'évasion mettent en avant la facilité déconcertante avec laquelle des prisonniers se sont évadés. Pour ceux dont la tentative échouait, la punition était un séjour au cachot du donjon, ouvert à toutes les intempéries, avec les fers aux pieds, ou avec une camisole pour les plus dangereux.

Le 6 décembre 1832, un rapport du sous-préfet évoque une tentative d'évasion. La prison compte soixante détenus dont huit attendent leur départ pour un jugement aux assises. La nuit, ils décident de ceruser un trou dans le mur de la prison vers le jardin et de s'enfuir en escaladant le mur de clôture qui donne sur la promenade du château. Ils sont arrêtés par le concierge et les guichetiers.