Législation / Code civil / Livre III / Titre V / Chapitre III /

Section IV

Des biens paraphernaux

Texte du 10 février 1804, valide depuis le 20 février 1804

Version en vigueur au 20 septembre 1906

Article 1574

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Texte du 10 février 1804, en application depuis le 20 février 1804

Tous les biens de la femme qui n’ont pas été constitués en dot, sont paraphernaux.

Article 1575

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Texte du 10 février 1804, en application du 20 février 1804 au 22 septembre 1942

Si tous les biens de la femme sont paraphernaux, et s’il n’y a pas de convention dans le contrat pour lui faire supporter une portion des charges du mariage, la femme y contribue jusqu’à concurrence du tiers de ses revenus.

Article 1576

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Texte du 10 février 1804, en application du 20 février 1804 au 22 septembre 1942

La femme a l’administration et la jouissance de ses biens paraphernaux.

Mais elle ne peut les aliéner ni paraître en jugement à raison desdits biens, sans l’autorisation du mari, ou, à son refus, sans la permission de la justice.

Article 1577

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Texte du 10 février 1804, en application depuis le 20 février 1804

Si la femme donne sa procuration au mari pour administrer ses biens paraphernaux, avec charge de lui rendre compte des fruits, il sera tenu vis-à-vis d’elle comme tout mandataire.

Article 1578

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Texte du 1 janvier 1835, en application depuis le 1 janvier 1835

Si le mari a joui des biens paraphernaux de sa femme, sans mandat, et néanmoins sans opposition de sa part, il n’est tenu, à la dissolution du mariage, ou à la première demande de la femme, qu’à la représentation des fruits existants, et il n’est point comptable de ceux qui ont été consommés jusqu’alors.

Article 1579

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Texte du 1 janvier 1835, en application depuis le 1 janvier 1835

Si le mari a joui des biens paraphernaux malgré l’opposition constatée de la femme, il est comptable envers elle de tous les fruits tant existants que consommés.

Article 1580

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Texte du 10 février 1804, en application depuis le 20 février 1804

Le mari qui jouit des biens paraphernaux, est tenu de toutes les obligations de l’usufruitier.