L’orientation scientifique de la police moderne
- Auteur(s)
- Viterbo (Raoul)
- Année de publication
- 1921
- Lieu de publication
- Paris
- Éditeur
- s.e.
- Nombre de pages
- 3
- Source
- Collection Pierre Piazza
- Numérisé par
- Delphine Usal/Criminocorpus
- Observations
Dans cet article accompagné d’une douzaine de photographies qu’il publie dans Le Monde Illustré (n° 3311) du 4 juin 1921, le journaliste Raoul Viterbo explique comment le service parisien de l’Identité judiciaire s’oriente de plus en plus systématiquement vers l’emploi de méthodes scientifiques depuis qu’il est dirigé par le médecin légiste Victor Balthazard, lequel entreprend notamment d’y développer un classement dactyloscopique des fiches des malfaiteurs confectionnées avant lui par Alphonse Bertillon. Edmond Bayle - alors responsable des recherches scientifiques et techniques du service parisien de l’Identité judiciaire dont il prendra la tête à partir du 1er septembre 1921 - fait aussi visiter à Raoul Viterbo le laboratoire mis en place au sein de ce service. C’est une occasion pour les lecteurs de cet hebdomadaire de découvrir les nombreuses analyses physico-chimiques qui y sont réalisées à l’aide d’appareils modernes dans le but de réunir des preuves matérielles permettant de renseigner efficacement la Justice sur la culpabilité ou l’innocence de personnes mises en cause dans diverses affaires de fraude.
- Mots-clés
- taches de sang – dactyloscopie – Bertillon (Alphonse) – preuves matérielles – traces digitales – Bayle (Edmond) – Balthazard (Victor) – fiches signalétiques – faussaires – rayons ultra-violets – traces de pas – spectrographie – rayons infra-rouges – plaques photographiques – bon de la Défense falsifié – documents falsifiés – service de l’Identité judiciaire de la préfecture de police de Paris – fibres de bois – encres secrètes – appareils de conductibilité électrique – fibres de coton – lumière ultra-violette – spectrogramme – analyse physico-chimique – balles de revolver