Cette série est relevée de 1831 à 1978, sauf pour la période allant de 1919 à 1925, pour laquelle le renseignement n'est pas fourni.

Aux définitions générales s'ajoutent pour les prévenus ou les condamnés correctionnels les remarques suivantes.

Les renseignements concernant la récidive correctionnelle n'étant réputés disponibles que pour les affaires poursuivies à la requête du Ministère public (Compte général de 1835, page XX), après une période de flou pendant laquelle au moins les contraventions forestières ont été exclues (1831-1834), la série ne porte que sur les prévenus poursuivis de cette facon. Le rapport l'indique de 1835 à 1843 et en 1844 l'intitulé du tableau correspondant le fait figurer en note. Avec l'apparition du casier judiciaire et la baisse des affaires poursuivies à la requête des administrations et des parties civiles, il semble qu'il soit devenu plus opérationnel d'exclure les "délinquants forestiers" (à partir de 1860) comme l'indique la transformation de l'intitulé du tableau.

D'ailleurs, les contraventions forestières ne sont pas prises en compte pour le calcul de la récidive. Non seulement les poursuites ou condamnations pour contraventions forestières sont exclues du champ, mais encore elles ne comptent pas comme premier terme de la récidive, "les condamnations prononcées contre les délinquants forestiers ne figurant pas dans les casiers judiciaires" (Compte général de 1885, page XXVII).

Cependant, après l'interruption de 1914-1918, la série qui reprend en 1926 porte sur l'ensemble des infractions.

Enfin, une autre modification intervient à partir de 1833 : "les infractions au ban de surveillance, qui jusqu'alors avaient été réprimées administrativement, ont dû être, d'après la loi du 28 avril 1832, soumises aux tribunaux correctionnels" (Compte général de 1850, pages LXIX). Ces condamnés sont donc considérés comme récidivistes lors d'une condamnation ultérieure.

Les chiffres de cette série tiennent compte des relégations (cf. la série PRELEGCO).