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Les photos de cette exposition sont issues du fonds Brisset. Les clichés des années 1930 proviennent du studio Henri Manuel, les clichés postérieurs à la seconde guerre mondiale proviennent du studio J. Decker. Quelques clichés sont d'origine inconnue. Toutes ces images sont la propriété du Ministère de la Justice (Collection Ecole nationale de la Protection judiciaire de la jeunesse). Reproduction interdite sans autorisation.Lire l'article lié à l'exposition
Colons cuisiniers en 1930
Les colonies publiques sont autonomes. Les « élèves » subviennent aux besoins de l’institution par leur travail (agriculture, élevage…) dont le surplus est vendu à l’extérieur mais participent également aux tâches quotidiennes. La maison d’éducation surveillée de Saint-Hilaire possède donc ses cohortes de blanchisseurs, de raccommodeurs et de cuisiniers – ici mis en scène dans la cuisine, dans la réserve et au raccommodage.
Le photographe, par le choix de la vue générale, a cherché à montrer le labeur des garçons mais également à mettre en avant la modernité de l’équipement.
La discipline du repas (vers 1930)
Normalement moment de convivialité, le repas dans les institutions publiques se fait en silence. Dans le réfectoire de Saint-Hilaire, les sanctions pour indiscipline sont fréquentes comme l’illustrent les punis face au mur, et en vue de leurs condisciples, à droite de la photographie.Cages à poules et progrès sanitaires (vers 1930)
La proximité favorise la contamination du vice. Fort de ce constat, les responsables des institutions publiques d’éducation surveillée abandonnent progressivement l’usage des dortoirs au profit des "cages à poules", enclos grillagés individuels où dorment les colons (à gauche de la photographie).L’exigence sanitaire s’accroît également et Saint-Hilaire met en place une rigole qui permet la toilette quotidienne.