11. Entretien avec Jean-Pierre Getti (2e partie) (2016)
- Full title
- 11. Entretien avec Jean-Pierre Getti (2e partie)
- Author(s)
- Getti (Jean-Pierre), Humbert (Sylvie), Salas (Denis)
- Source
- Association Française pour l'Histoire de la Justice
Entretien enregistré le 15 novembre 2016 avec Jean-Pierre Getti, président honoraire de cour d'assises.
Né le 19 mai 1947 à Paris, Jean-Pierre Getti est licencié en droit. Auditeur de justice en 1977, il est nommé juge des enfants au tribunal d’Évry-Corbeil en 1979, juge d'instruction au tribunal d’Évry-Corbeil en 1981, puis au tribunal de Paris en 1985. À ce titre, il interviendra dans des dossiers importants (Touvier, Leguay, Bousquet, Corrèze, Brunner). Nommé en 1992 dans les fonctions de premier juge d’instruction au tribunal de Paris, il est placé en position de détachement en 1995 auprès du ministère des Affaires étrangères (pour servir au TPI de La Haye, afin d’y exercer les fonctions d’investigateur principal). En octobre de la même année, il devient conseiller à la cour d’appel de Paris (position de service détaché) ; à ce titre, il est président de la cour d’assises (et de la cour d’assises spéciale). Président de chambre à la cour d’appel de Versailles en 2009, il termine sa carrière en 2012 (admis à la retraite pour limite d’âge) ; il est toutefois maintenu en fonction jusqu’en juin 2013.
Jean-Pierre Getti a été élu en 2008 au sein du conseil d’administration de l’association SHERPA (créée en 2001 en vue de protéger et défendre les populations victimes de crimes économiques) ; il a également été membre du conseil d’administration de Reporters sans frontières. Il a rédigé, en tant que chargé de mission à Douala (Cameroun ; juin 2001) et au Kosovo (juin 1995), deux rapports intitulés : « Cameroun : peur au ventre et chape de plomb. Disparitions, tortures, exécutions… : le quotidien de la population à Douala » (cf. Hors-série de la Lettre mensuelle de la FIDH, n°309, juillet 2001) et « Justice pour les albanais au Kosovo. Rapport d’une première enquête sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés au Kosovo » (rapport de la FIDH).