Musée d’histoire de la justice, des crimes et des peines

Les deux bâtiments de détention offraient des cellules individuelles sur quatre niveaux. L’accès aux étages se faisait par des escaliers qui reliaient des coursives en surplomb d’un vide et garnies de balustrades. Au rez-de-chaussée plusieurs pièces avaient été aménagées en réfectoires où les détenus déjeunaient et dînaient. La vie en commun et la libre circulation au sein de la détention étaient la règle, jusqu’à une heure fixée par le règlement du directeur. Ce dont témoignent les nombreux clichés de prisonniers circulant d’une cellule à une autre. Le régime était donc « portes ouvertes » de sept heures à dix-neuf heures.