Fieschi : Lettre autographe de la prison de la Conciergerie
- Auteur(s)
- Fieschi (Giuseppe)
- Année de publication
- 1835
- Lieu de publication
- Prison de la Conciergerie
- Éditeur
- s.e.
- Nombre de pages
- 2
- Source
- Collection Philippe Zoummeroff
- Observations
Lettre autographe signée “Fieschi”, à la Conciergerie 1er novembre 1835, au juge d’instruction Joseph-Marie-Prosper Zangiacomi (1802-1877). 1 page et demie in 4, adresse.
Joseph Fieschi (1790-1836) régicide, souhaite qu’un peintre vienne en prison faire son portrait.
“Moi j’avait doné paraule à mes complice de esecuter mon atentat (...) j’ai tenu paraule à ma perte pour mon compte je regret plus mes victime que je ne regreterai ma vie le dernier jours de mon dernier moment (...) le mal est fait impossible de le réparer ; je sais que mon sort sera funeste la loy me condamné, et non pas le juge. Mon parti et pri advien que poura”...Il rappelle au juge d’instruction qu’il lui a promis son appui “pour obtenir de monsieur le president la permission que je puisse venir en peintre pour faire mon portrait, qui viendas avecque monsieur Lavocat et en présence des agenst, que rien se passera de contraire. Monsieur, un homme comme vous, quant il promit tient sa paraule”... Il ajoute en post-scriptum, non sans un certain humour : “Je suis toujours chez moi san payer de luoyé”.
Notice extraite du catalogue Philippe Zoummeroff. Crimes et châtiments (livres - manuscrits - photographies - dessins), Pierre Bergé & Associés, 2014.
Voir aussi la lettre du même, adressée au directeur de la prison (31 janvier 1836).
- Mots-clés
- Louis-Philippe Ier (1773-1850 ; roi des Français) – Fieschi (Giuseppe) – La Conciergerie (Paris) – manuscrits – régicides – XIXe siècle