Roussenq (Paul) — L'enfer du bagne
NOTES
« J’ai composé L’ENFER DU BAGNE, de 1913 à 1927, l’ayant amplifié successivement entre ces deux dates.
C’est un poème de 500 vers, à la fois lyrique et descriptif. Mais je me suis moins attaché à peindre le mécanisme du Bagne, que son état d’âme. J’ai voulu verser un peu d’idéal sur cette sombre peinture.
Malgré les apparences, il y a là un implacable réquisitoire contre la Société responsable de telles horreurs.
Dans la nouvelle réglementation du Bagne, certaines punitions n’ont plus qu’in intérêt rétrospectif, mais elles seront un témoignage des temps écoulés.
Au point de vue psychologique, cette étude est hors le temps ; elle sera vraie demain, comme elle l’était hier.
Je n’en suis tenu à la pure objectivité, et en plusieurs passages de cett étude, j’ai eu conscience de n’y pas faire exception.
SAINT-LAURENT
Le 25 mai 1927
P. R.