Division du grand quartier des hommes, 1913
Source : Agence Rol, Gallica
La maison d’éducation surveillée (MES ensuite), surnommée également « quartier des garçons mineurs » ou « quartier mineur », est installée dans une partie de la troisième division du grand quartier des hommes. Elle demeure totalement séparée de la détention des majeurs.
Surveillant en tournée, 1913
Source : Agence Meurisse, Gallica
La MES est placée sous l’autorité du sous-directeur de l’établissement. Les pupilles y sont encadrés par un personnel composé d’un premier maître, d’un maître et de 22 moniteurs.
Cellule, 1913
Source : Agence Rol, Gallica
Les pupilles de la MES sont installés dans 254 cellules (ou « chambres ») réparties sur quatre étages.
Cellule, 1913
Source : Agence Rol, Gallica
14 cellules de la MES sont utilisées pour les besoins généraux du service, ce qui ne laisse donc que 240 cellules utilisables. Ce qui est très insuffisant et entraîne des phénomènes cycliques de surpopulation en période de pointe d’effectif (comme en 1937 où le chiffre de 307 pupilles hébergés est atteint).
Porte d’une cellule, 1913
Source : Agence Rol, Gallica
Le rez-de-chaussée est réservé aux syphilitiques, aux pupilles dangereux et à ceux qui font l’objet d’une surveillance spéciale. Au premier étage sont installés les mineurs ayant fait l’objet d’une ordonnance de placement provisoire pour vagabondage. Les prévenus et les « appelants » (c’est-à-dire ceux qui ont fait appel de leur décision de justice) occupent les second et troisième étages. Au quatrième et dernier étage sont logés, avec quelques prévenus, les pupilles qui vont travailler tous les jours à Paris dans les bâtiments du ministère de la Justice. Les passagers, c’est-à-dire les mineurs en instance de transfèrement dans une maison d’éducation surveillée de province, sont répartis en règle générale entre les différents étages selon les possibilités.
Division du grand quartier des hommes, 1913
Source : Agence Rol, Gallica
En 1935 leur répartition s’effectue de la manière suivante :
Motifs - Maison d’éducation surveillée - École de préservation
- Correction paternelle - 1 - 0
- Passagers - 33 - 0
- Article 66 - 21 - 4
- En appel - 12 - 5
- En pourvoi de cassation - 7 - 0
- Prévenus - 88 - 46
- Total - 162 - 55
Source : Seine, Prisons de Fresnes, rapport au ministre de la Justice, 26 mars 1935, Archives nationales F1a 4577.
Bureau du greffe, 1930
Source : Henri Manuel, École nationale d’administration pénitentiaire
Lorsqu’il arrive à Fresnes, le mineur passe tout d’abord au greffe effectuer les formalités d’entrée.
Cellule, 1913
Source : Agence Meurisse, Gallica
Il effectue ensuite des soins de propreté, se voit distribuer un trousseau puis il est placé dans une chambre individuelle. Ces chambres sont divisées en sept sections organisées de la manière suivante :
- 1ère section : Les pupilles de 13 à 15 ans arrêtés pour des délits contre la propriété ou contre la personne d’autrui.
- 2ème section : Les pupilles de 13 à 15 ans arrêtés pour vagabondage.
- 3ème section : Les pupilles de 16 à 17 ans arrêtés pour des délits contre la propriété ou contre la personne d’autrui.
- 4ème section : Les pupilles de 16 à 17 ans arrêtés pour vagabondage.
- 5ème section : Les pupilles de 17 à 18 ans arrêtés pour des délits contre la propriété ou contre la personne d’autrui.
- 6ème section : Les pupilles de 17 à 18 ans arrêtés pour vagabondage.
- 7ème section : Les pupilles arrêtés pour incident à la liberté surveillée.
Source : Seine, Prisons de Fresnes, rapport au ministre de la Justice, Inspection générale des services administratifs, 12 décembre 1936, Archives nationales F1a 4577.
Entrée du quartier des femmes, 1930
Source : Henri Manuel, École nationale d’administration pénitentiaire
L’école de préservation des jeunes filles, surnommée également « quartier mineur », se situe dans le quartier des femmes.
Entrée de l’école de préservation, 1937
Source : Geza Vandor, Musée national de l’Éducation
Elle est placée sous l’autorité du sous-directeur de l’établissement. Elle comprend 156 places et l’effectif du personnel encadrant est constitué d’une première maîtresse, d’une maîtresse commis greffier et de onze monitrices. En 1938, la répartition des mineures détenues s’effectue de la manière suivante :
1937
Prévenues : 26
Appelantes : 1
Jugées, en instance de départ : 6
Vagabondes et prostituées : 25
1938
Prévenues : 24
Appelantes : 1
Jugées, en instance de départ : 8
Vagabondes et prostituées : 27
Source : Seine, Prisons de Fresnes, rapport au ministre de la Justice, 29 décembre 1938, Archives nationales F1a 4577.
Activités en plein air des pupilles de la maison d’éducation surveillée, 1932
Source : Agence Meurisse, Gallica
L’emploi du temps des pupilles est (théoriquement) le suivant :
Horaires garçons :
6 heures : Réveil
6 heures 30 : Petit déjeuner
7 heures 30 : Ouverture et nettoyage des chambres
8 heures/9 heures 30 : Éducation physique et promenade
9 heures 30/10 heures 30 : Déjeuner
10 heures 30/11 heures 45 : Éducation physique et promenade
12 heures/13 heures 30 : Repos. Lecture dans les chambres
13 heures 30/16 heures : Jeux en commun
16 heures/17 heures : Dîner
17 heures/18 heures : Été : jeux à l’extérieur / Hiver : dans les chambres (visite du sous-directeur)
18 heures/19 heures 30 : Dans les chambres (repos et lecture)
19 heures 30 : Coucher
Horaires filles :
6 heures : Réveil
6 heures 30 : Nettoyage des bureaux, habillement des mineures extraites ; ouverture et nettoyage des chambres
7 heures 30 : Petit déjeuner
8 heures/9 heures 30 : Vagabondes : éducation physique et jeux / Prévenues jugées : travail
9 heures 30/10 heures 30 : Déjeuner
10 heures 30/11 heures 45 : Vagabondes : travail / Prévenues jugées : éducation physique et jeux
12 heures/13 heures 30 : Repos. Lecture dans les chambres
13 heures 30/16 heures : Travail
16 heures/17 heures : Dîner
17 heures/18 heures : Été : jeux à l’extérieur / Hiver : conférences
18 heures/19 heures 30 : Travail
19 heures 30 : Coucher
Source : Seine, Prisons de Fresnes, rapport au ministre de la Justice, 29 décembre 1938, Archives nationales F1a 4577.
Activités en plein air des pupilles de la maison d’éducation surveillée, 1932
Source : Agence Meurisse, Gallica
Ainsi, l’emploi du temps des garçons leur autorise beaucoup plus d’activités à l’air libre que celui des filles puisqu’ils disposent de 6 heures quotidiennes l’été et de 5 heures quotidiennes l’hiver pour des promenades dans les préaux et de jeux et d’éducation physique dans les cours.
Activités en plein air des pupilles de la maison d’éducation surveillée, 1932
Source : Agence Meurisse, Gallica
Ces exercices physiques constituent toutefois à peu près leur seule occupation de la journée en dehors des repas et de quelques heures de cellule consacrées à la lecture et à la correspondance.
Activités en plein air des pupilles de l’école de préservation, 1937
Source : Geza Vandor, Musée national de l’Éducation
Les filles ne disposent, elles, que de deux heures et demie d’exercices physiques l’été et d’une heure et demie l’hiver, le reste du temps étant consacré au travail (qui se résume à la confection de bouquets de fleurs artificielles).
Coursives de la maison d’éducation surveillée, 1937
Source : Geza Vandor, Musée national de l’Éducation
Mais cet horaire réglementaire n’est absolument pas respecté du fait d’un manque constant de personnel encadrant. Par exemple, à partir de 1936, le maître n’assure plus son service à Fresnes car il doit conduire quotidiennement à Paris une équipe de pupilles employés dans les locaux de l’administration centrale. Du fait des vacances d’emploi dues aux mutations et aux promotions, il manque toujours un volant important de moniteurs (par exemple 5 en 1938). Si l’on ajoute à cela le fait qu’il y a tous les jours deux moniteurs en congé annuel et trois en repos de descente de garde ou hebdomadaire, il reste en moyenne sept moniteurs en service chaque jour alors que le nombre de pupilles atteint le chiffre de 273 en 1938 ! Cette situation empêche les pupilles de pouvoir profiter de leur temps de promenade à l’extérieur et, dans les faits, ils passent la plus grande partie de leur journée oisifs dans leurs cellules.
Activités en plein air des pupilles de la maison d’éducation surveillée, 1937
Source : Geza Vandor, Musée national de l’Éducation
Les mineurs, comme les majeurs, sont soumis au régime cellulaire et ne sont placés en commun que deux fois par jour : pendant les exercices physiques et durant les conférences. Des terrains de sport pour les pupilles sont aménagés dans trois cours de promenade de l’établissement : « Des enfants de 13 à 18 ans ne peuvent vivre toute une journée sans se dépenser, aussi a-t-on songé à créer dans 3 cours situées derrière la maison d’éducation surveillée des terrains de sport : un terrain de football, un terrain de basket-ball et un terrain d’athlétisme avec piste de course à pied, sautoirs, portique et barres fixes. » (Robert Meurillon, Maison d’éducation surveillée de Fresnes, 1932, cité in É. Yvorel, Les Enfants de l’ombre. La vie quotidienne des jeunes détenus au XXe siècle en France métropolitaine, op. cit., p. 64).
Activités en plein air des pupilles de la maison d’éducation surveillée, 1937
Source : Geza Vandor, Musée national de l’Éducation
Durant ces rassemblements collectifs, les conversations demeurent strictement interdites. Et le reste du temps, les pupilles demeurent seuls dans leur cellule (sauf en cas de surpopulation). Cet isolement a pour but, selon l’inspecteur général des services administratifs, de permettre un meilleur travail d’observation : « Je n’insisterai pas sur les avantages généraux de cet isolement pendant la courte période que les pupilles passent à Fresnes, mais il est intéressant de noter au point de vue de l’étude psychologique des enfants, que ceux-ci, seuls devant leurs instituteurs ou leurs maîtres, sans galerie, sans raison de « crâner » se laisseront aller à leur véritable nature, ils seront eux-mêmes et s’abandonneront plus aisément aux confidences. » (Seine, Prisons de Fresnes, rapport au ministre de la Justice, 29 décembre 1938, Archives nationales F1a 4577.)
Pupille dans un atelier de travail, 1937
Source : Geza Vandor, Musée national de l’Éducation
Les jeunes détenus souffrent d’un important chômage. En 1936, à peine une trentaine d’entre eux travaillent au montage et à la peinture de jouets en bois, « Les jouets de France », et ils gagnent suivant leur habileté entre 4 à 5 francs. Cinq autres sont employés comme jardiniers et cinq autres comme auxiliaires au salaire de 5 francs par jour.
Pupille confectionnant des fleurs artificielles dans sa cellule, 1937
Source : Geza Vandor, Musée national de l’Éducation
Les jeunes filles de l’école de préservation sont toutes employées à la confection de fleurs artificielles et gagnent également entre 4 et 5 francs par jour. Cinq sont également occupées au service général où elles gagnent 5 francs par jour.
Distribution du repas au grand quartier des hommes, 1930
Source : Henri Manuel, École nationale d’administration pénitentiaire
Le régime alimentaire est le même que celui des adultes augmenté d’un supplément de cervelas, de figues, de pâté, de fromage, de chocolat ou de confiture. Il est composé le matin d’un café noir, à 9 heures les lundis, mercredis et vendredis par un bouillon maigre et de pâté, les mardis et samedis, d’un bouillon gras, de bœuf et des figues. Au repas de neuf heures, il est distribué tous les jours un quart de vin, à 16 heures il est distribué les lundis, mercredis vendredis et samedis, un ragoût de pommes de terre, les mardis, des haricots, les jeudis et dimanches, du riz. À ce régime ordinaire viennent s’ajouter tous les suppléments achetés en cantine dont la distribution a lieu une fois par jour, à midi.
Boulangerie, 1913
Source : Agence Meurisse, 1913, Gallica
La nourriture est correcte mais les inspecteurs notent de nombreuses irrégularités. Par exemple, les pupilles ont droit à partir de 1936 à un plat de viande quotidien. Mais il s’agit de viande de bœuf bouilli qui a d’abord servi à la confection d’un pot-au-feu : « C’est ainsi que le plat de viande, auquel les pupilles ont maintenant droit tous les jours sauf le vendredi consiste invariablement en bœuf bouilli. Il n’y a de viande qu’aux jours de fête (Noël, 14 juillet). Des adolescents en pleine période de développement physique, dont beaucoup sont anémiés, ont besoin de viande plus nutritive que le bœuf qui leur est présenté d’un bout à l’autre de l’année, après avoir servi à la confection du pot-au-feu. » (Seine, Prisons de Fresnes, rapport au ministre de la Justice, 29 décembre 1938, Archives nationales F1a 4577.)
Cuisine, 1913
Source : Agence Meurisse, Gallica
Le règlement impose également de fournir du poisson frais tous les vendredis. Or l’inspecteur constate que le poisson frais se limite à deux sardines à l’huile ! Enfin, les pupilles doivent également se voir distribuer une collation à 16 heures. Mais c’est impossible du fait des horaires de distribution des repas à Fresnes : le déjeuner a lieu à 9 heures et le dîner à 16 heures. Ainsi cette collation est ajoutée au repas du soir, sous la forme d’un dessert. Le seul problème est que ce dessert est souvent constitué de pâté de foie ! En ce qui concerne les jeunes filles, leur repas est souvent servi froid car les rations sont transportées par wagonnet en plein air depuis la cuisine jusqu’à l’école de préservation qui se situe à environ 200 mètres de distance.
Chapelle école, 1913
Source : Agence Rol, Gallica
La messe est célébrée trois fois le dimanche : une fois pour les adultes hommes, une fois pour les pupilles de la maison d’éducation surveillée et une fois pour les femmes et les pupilles de l’école de préservation.
Projection cinématographique à la maison d’éducation surveillée, 1937
Source : Geza Vandor, Musée national de l’Éducation
Les filles reçoivent tous les jours une heure de conférence donnée par l’institutrice. Ces conférences sont accompagnées de « conférences lumineuses » et d’audition de disques et portent sur les thèmes divers comme : « les dangers du tabac, la région méditerranéenne, la discipline, les chemins de fer, le Mont Saint-Michel, la Chine nouvelle, l’industrie du sucre, l’Écosse … » Mais ces conférences se limitent surtout, dans les faits, à l’écoute de disques, à des séances de jeux de ballon dans la cour, à des lectures enfantines ou à des leçons de puériculture, comme en témoigne leur emploi du temps :
- Lundi (17 à 18 heures) : Enseignement ménager
- Mardi (17 à 18 heures) : Lecture
- Mercredi (17 à 18 heures) : Puériculture
- Jeudi (17 à 18 heures) : Musique enregistrée
- Vendredi (17 à 18 heures) : Causerie
- Samedi (17 à 18 heures) : Puériculture
- Dimanche (17 à 18 heures) : Musique enregistrée
Source : Seine, Prisons de Fresnes, rapport au ministre de la Justice, 29 décembre 1938, Archives nationales F1a 4577.
L’institutrice lit notamment les « Vacances de Suzette » qui ne correspond en rien à l’âge de l’auditoire : « Cette littérature de bibliothèque rose, s’adressant à des filles dont la plupart sont des prostituées est d’un ridicule achevé ! Même observation pour le « Manuel d’éducation domestique » de Chalamet, fait pour des petites filles de dix ans. » (Seine, Prisons de Fresnes, rapport au ministre de la Justice, 29 décembre 1938, Archives nationales F1a 4577) Les illettrées ont droit trois fois par semaine, de 15 heures à 16 heures, à un cours d’alphabétisation. Quant aux garçons, il est impossible d’organiser des conférences dans leurs locaux, du fait de leur disposition. Mais ils reçoivent la visite quotidienne du sous-directeur de l’établissement qui s’efforce d’avoir un entretien avec chacun d’eux afin de « le faire parler, sonder son degré de perversion ; se rendre personnellement compte des possibilités d’amendement ».
Quartier disciplinaire, 1913
Source : Agence Meurisse, Gallica
En cas de manquement au régime intérieur de l’établissement, les mineurs s’exposent à différents types de punitions comme des peines d’isolement cellulaire au quartier disciplinaire, des privations de vivres supplémentaires, des privations d’exercices physiques et de conférences, des retraits d’emploi et des amendes.
Cellule du quartier disciplinaire, 1930
Source : Henri Manuel, École nationale d’administration pénitentiaire
Les punitions de cellule sont accomplies dans les locaux disciplinaires des adultes. En 1937, 552 punitions sont prononcées contre les garçons pour des motifs suivants :
- Infractions au silence : 144
- Fenêtres ouvertes : 127
- Bris de carreaux : 72
- Dégradations : 41
- Querelles, insultes : 28
- Trafic : 19
- Insolence : 19
- Rébellion mutinerie : 9
- Tentatives d’évasion : 5
- Menaces envers le personnel : 4
- Voies de fait envers d’autres pupilles : 4
- Actes d’immoralité : 3
- Usage de tabac : 3
- Refus d’obéissance : 2
- Refus de travail : 2
- Infractions diverses : 2
Total 552
Source : Seine, Prisons de Fresnes, rapport au ministre de la Justice, 29 décembre 1938, Archives nationales F1a 4577.
Sur ces 552 punitions, 385 ont consisté en jours d’isolement dans les locaux disciplinaires :
- 13 punitions de 8 jours d’isolement ;
- 27 punitions de 6 jours d’isolement ;
- 126 punitions de 4 jours d’isolement ;
- 10 punitions de 3 jours d’isolement ;
- 201 punitions de 1 jour d’isolement.
Pour les filles, 102 punitions sont prononcées en 1937 pour :
- Bavardages et infractions au silence : 37
- Actes d’immoralité : 14
- Fenêtres ouvertes : 18
- Insultes : 13
- Refus d’obéissance : 8
- Bris de vaisselle : 7
- Voies de fait envers d’autres pupilles : 2
- Simulation de tentative de suicide : 2
- Refus de travail : 1
Total 102
Source : Seine, Prisons de Fresnes, rapport au ministre de la Justice, 29 décembre 1938, Archives nationales F1a 4577.
Sur ces 102 punitions, 55 ont consisté nombre de jours d’isolement :
- 1 punition de 8 jours d’isolement ;
- 1 punition de 6 jours d’isolement ;
- 26 punitions de 4 jours d’isolement ;
- 3 punitions de 3 jours d’isolement ;
- 24 punitions de 2 jours d’isolement.