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L’acte d’accusation du 12 juin 1817 scelle le destin des accusés et le récit des événements de la soirée. Il condense toutes les affabulations des multiples témoins et sera le socle des extrapolations futures. Le document présente le crime comme une véritable épopée tragique. À la nuit tombée, des joueurs de vielle couvrent de leur musique l’enlèvement de la victime alors qu’elle se rend à un mystérieux rendez-vous. Bâillonné, Fualdès est conduit sous la menace dans la maison Bancal ; la victime est « étendue sur une table et égorgée avec un couteau de boucher » ; son sang est « reçu dans un baquet et donné à un cochon qui ne put le finir » ; le surplus est jeté.