Une camionnette, quelques millions, une traction-avant. Les gangsters surgissent : la Rapée, Clichy, Suresnes, les Ternes, Montreuil… Extrait d’un article de Police hebdo du 17 février 1948.
Les gangsters furent nombreux à utiliser de puissantes cylindrées, plus rapides que les véhicules de la police, pour réaliser des hold-up marqués par la rapidité d’exécution et des butins conséquents. L’équipe de Pierre Loutrel ne fut pas la seule à sévir sur le pavé parisien. Les journalistes, faute d’informations précises, regroupaient sous le terme générique de « gang des tractions avant » toutes les agressions aux caractéristiques voisines, et ceci jusqu’à la fin des années quarante. La marque Citroën fut délaissée par certaines équipes de gangsters, notamment par les frères Buisson ou Francis Guillo, car ils savaient ces puissantes automobiles surveillées par la police.