Musée d’histoire de la justice, des crimes et des peines

Datation approximative. Cette chaise de pose anthropométrique avec appui-tête servait à réaliser le portrait photographique de face et de profil, du côté droit, d’un individu. Les dimensions du siège sont intentionnellement très exigües « de façon à laisser au sujet le moins de latitude possible dans la façon de s’asseoir, et de la forcer à se placer lui-même  rigoureusement, la colonne vertébrale appuyée au milieu du dossier ». A la chaise était adjointe une glace sur une tige, appelée porte-mire sur laquelle le sujet devait fixer les yeux pendant la pose de profil. C’est l’une des premières utilisations scientifique et rationnelle de la photographie. Le portrait était ensuite collé sur la fiche signalétique.

Pour en savoir plus sur l'histoire de l'anthropométrie pénitentiaire, voir M. Renneville, "C'est à la prison à reconnaître les siens", Criminocorpus [En ligne], Bertillon, bertillonnage et polices d'identification, Articles, 2014.