La mort qui tue

Source : Bilipo

Lettre d'une admiratrice de René Navarre

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Fantômas a inspiré les cinéastes. Louis Feuillade, le premier réalise cinq films entre le printemps 1913 et le printemps 1914, du vivant de leurs deux auteurs. Troisième « créateur » du personnage, sa contribution est décisive. L’accueil et la distribution des films sont extraordinaires, bien supérieurs à ceux des volumes. A l’imaginaire créé par les auteurs, Feuillade ajoute des images, remarquables par leur réalisme et leur poésie, et aussi un visage, celui de René Navarre, celui de Fantômas, comme le montre l’imposant courrier alors reçu par l’acteur. Le cinéaste opère un véritable travail d’adaptation : il choisit les épisodes, supprime, élague et construit un récit où prime la vitesse de narration. La dimension excessive du personnage est préservée. Ses films valent surtout pour l’atmosphère de mystère, de poésie et d’onirisme tragique qu’ils insufflent aux images.

« Feuillade, écrit Alain Resnais, a cet instinct poétique prodigieux qui lui permet de faire du surréalisme comme on respire ».

Lettre d'une admiratrice de René Navarre

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Lettre d'une admiratrice de René Navarre

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Lettre d'une admiratrice de René Navarre

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Lettre d'une admiratrice de René Navarre

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Lettre d'admiratrices de René Navarre

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Fantômas

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René Navarre

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Fantômas, L'Avant scène

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Fantômas

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Louis Feuillade. Maître du cinéma populaire, Patrice Gauthier, Francis Lacassin

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Louis Feuillade. Maître du cinéma populaire, Patrice Gauthier, Francis Lacassin

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Fantômas hante les nuits de René Navarre

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Détective. Drames de studios

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Fantômas

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Adaptation libre du premier épisode du cycle, le film de Paul Fejös, présenté au Gaumont-Palace en 1932 est le premier à donner une voix à Fantômas. Le film navigue du « policier » au « gothique » (un tiers de l’action se déroule à l’intérieur du château de Langrune et verse parfois dans l’épouvante). Théâtral, il s’emploie aussi à donner du nerf à l’intrigue qu’il leste de modernité technique : Fantômas y conduit un monoplace puis un bolide sur le circuit de Linas-Montlhéry.

Fantômas

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Deux longs métrages inspirés de Fantômas sont tournés après-guerre, celui de Jean Sacha en 1947 (Fantômas), celui de Robert Vernay en 1948 (Fantômas contre Fantômas). Tous deux portent la marque d’un contexte fortement marqué par la Seconde Guerre mondiale.

« C’est avec le metteur en scène Jean Sacha que je tourne actuellement Fantômas. Je prends ce rôle très au sérieux. A tel point que certains soirs, alors que je travaille seul dans mon petit bureau du théâtre des Mathurins, j’ai peur tout à coup de « Me » voir apparaître là, devant moi, en cape noire, avec le rire sarcastique, et l’arme du crime dans le creux de la main. »

Marcel Herrand, Cinévie, 25 février 1947

Fantômas contre Scotland Yard

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André Hunnebelle réalise trois Fantômas. Fantômas (1964), Fantômas se déchaîne (1965), Fantômas contre Scotland Yard (1967) sont des comédies populaires qui doivent tout à la culture kitsch et pop des sixties. Ils abondent en gadgets modernistes, adopte un système de personnages déconcertant, Fantômas et Fandor formant un seul personnage incarné par Jean Marais, de Funès qui interprète Juve, faisant du de Funès et ridiculisant le personnage. Une grande partie de l’esthétique du film réside dans le masque de latex bleu, qui se substitue à la cagoule noire, et s’impose, à compter de là comme l’emblème de Fantômas. Les films connaissent un immense succès public et contribuent à repopulariser la figure de Fantômas.

« Fantômas est une histoire tragique. Sous la caméra désinvolte d’André Hunnebelle, c’est une bouffonnerie »

Claude Beylie in L’aurore du 9 janvier 1967

Fantômas

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