Contrôle du vin par un employé de l’octroi
Source : Collection particulière
Les douceurs de l’épicier
Chez l’épicier, si la triche porte régulièrement sur l’utilisation de faux instruments de mesure, comme les bouteilles dotées d’un double fond en liège, la falsification alimentaire est consignée parmi les graves délits.
Réduit à un suc de raisin fermenté, le vin est pimenté « d’acide sulfurique, de craie, de plâtre, ou d’alun », déplore Henri Gourreau dans ses Réflexions sur l’empoisonnement des classes ouvrières.
Les marchands indélicats voient leur porte placardée d’une affiche les désignant à l’opprobre public.
Afin de renforcer le contrôle des denrées et surveiller les fournisseurs, un laboratoire municipal est confié au chimiste Charles Girard.
La « viande corrompue » est aussi traquée sans répit. En août 1881, le service d’inspection des viandes saisit à Paris près de 50 tonnes de viande avariée, dont 9 tonnes sont raflées aux abattoirs de la Villette.