Lors des Journées européennes du patrimoine des 20 et 21 septembre 2014, la maison d’arrêt de Paris la Santé, le Service pénitentiaire d’insertion et de probation de Paris, la Direction interrégionale des services pénitentiaires de Paris, la Direction de l’administration pénitentiaire et le Cercle culturel de la maison d’arrêt de Paris la Santé décidèrent d'ouvrir l'établissement au public. Criminocorpus était partenaire de cet évènement qui a donné lieu à la réalisation d'une exposition par l'historienne Caroline Soppelsa (La maison d'arrêt de Paris La Santé : une prison dans Paris) et d'une visite (Visite de la prison de la Santé).
Les photographies de la prison ont été effectuées par Marc Montméat, Marc Renneville, Jean-Lucien Sanchez, Sophie Victorien et Jean-Claude Vimont et ont été utilisées pour illustrer la visite. Mais beaucoup n'ont pas été exploitées, notamment celles de graffitis. Ainsi, ce nouveau chapitre de l'exposition La mémoire des murs créée par Jean-Claude Vimont est consacrée aux graffitis de la maison d'arrêt de Paris la Santé. Ceux-ci sont d'une grande variété et se déclinent sous la forme de messages, dessins, signatures, gravures et fresques. Certains étaient très dégradés au moment de notre passage (juin 2014), notamment ceux du quartier haut de l'établissement qui avait, en grande partie, été abandonné depuis 2006. Aujourd'hui, ces graffitis ont définitivement disparu suite aux importants travaux de rénovation et modernisation conduits à la Santé.
Edition en ligne : Jean-Lucien Sanchez